Critique Manga La Maison de Poupées [Junji Ito Collection n°9]
5
La Maison de Poupées [Junji Ito Collection n°9]
par Den d Ice le ven. 12 nov. 2010 Staff
Comme à chaque nouveau Junji Ito, nous avons droit à un recueil d'histoires courtes. Et comme d'accoutumée, certaines sont intéressantes et accrocheuses car faisant naître des frissons, voire de la peur, alors que d'autres se révèlent inintéressantes, voire soporifiques.
Parmi les sept histoires qui composent ce nouveau recueil, 4 se démarquent du lot : La Maison de Poupées, Ice Cream Bus, Le Vieux Disque et La Chambre du Sommeil. Elles se distinguent du fait qu'elles soient plus abouties que les 3 autres. Elles mettent en avant des récits d'apparence sans intéret, mais Junji Ito injecte un événement qui pousse alors le scénario vers l'inquiétude, vers le questionnement, l'interrogation. Cela suscite donc un intéret grandissant auprès des lecteurs, avides de savoir ce qu'il va advenir...
A contrario, les 3 autres histoires (La Maison des Camarades, Tabagie et L'Homme aux Cadeaux) s'arrêtent au moment où l'on ressent "l'inquiétude" et donc font naître en nous un sentiment d'inachevé. L'élément perturbateur suscitant la peur est aussitôt apparu que le récit s'achève. On ressent donc une frustration de ne pas voir comment le scénario pourrait évoluer.
Côté édition, les éditions Tonkam nous ont sorti le grand jeu ! En effet, la couverture cartonnée est phosphorescente, le titre et les poupées morbides brilleront alors dans le noir, dès la lumière éteinte. Un plus significatif en cohérence avec ce type d'histoires. L'éditeur prouve une fois encore qu'en terme de création, ils sont riches de propositions sortant des sentiers battus.
En bref, malgré une qualité d'édition fort appréciable, le contenu s'avère moyennement intrigant, la moitié des histoires nous laissant sur notre faim. A conseiller aux fidèles du maître de l'horreur.
Parmi les sept histoires qui composent ce nouveau recueil, 4 se démarquent du lot : La Maison de Poupées, Ice Cream Bus, Le Vieux Disque et La Chambre du Sommeil. Elles se distinguent du fait qu'elles soient plus abouties que les 3 autres. Elles mettent en avant des récits d'apparence sans intéret, mais Junji Ito injecte un événement qui pousse alors le scénario vers l'inquiétude, vers le questionnement, l'interrogation. Cela suscite donc un intéret grandissant auprès des lecteurs, avides de savoir ce qu'il va advenir...
A contrario, les 3 autres histoires (La Maison des Camarades, Tabagie et L'Homme aux Cadeaux) s'arrêtent au moment où l'on ressent "l'inquiétude" et donc font naître en nous un sentiment d'inachevé. L'élément perturbateur suscitant la peur est aussitôt apparu que le récit s'achève. On ressent donc une frustration de ne pas voir comment le scénario pourrait évoluer.
Côté édition, les éditions Tonkam nous ont sorti le grand jeu ! En effet, la couverture cartonnée est phosphorescente, le titre et les poupées morbides brilleront alors dans le noir, dès la lumière éteinte. Un plus significatif en cohérence avec ce type d'histoires. L'éditeur prouve une fois encore qu'en terme de création, ils sont riches de propositions sortant des sentiers battus.
En bref, malgré une qualité d'édition fort appréciable, le contenu s'avère moyennement intrigant, la moitié des histoires nous laissant sur notre faim. A conseiller aux fidèles du maître de l'horreur.
En bref
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La Maison de Poupées [Junji Ito Collection n°9]
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