Critique Manga Hanako et autres Légendes Urbaines #3

À l'instar des volumes précédents, ce 3ème tome contient quelques histoires courtes dont la longueur varie de 1 à 3 chapitres. Asô, le détective des fables, accompagné de sa fidèle Hanako (qui est elle-même une fable, rappelons-le), devra à nouveau résoudre une poignée d'enquêtes paranormales.

Ce tome en contient 4 : la fin de celle de Kokkuri-san, monstre omniscient capable de prédictions ; une assez courte sur la femme des interstices, qui est de loin la plus mauvaise de toute la série, notamment grâce à une chute totalement loupée ; une histoire sur un tueur en série qui pose à ses victimes une question à laquelle il n'y a pas de bonne réponse ; et enfin, la fable de Marie la poupée, qui donne son titre à ce volume 3. Cette dernière histoire est excellente et parvient même à surprendre voire à angoisser à certains moments grâce à un découpage astucieux et à un dessin suffisamment sombre, qui colle parfaitement à l'ambiance du récit. Cette fable fait partie des meilleures que l'auteur nous ait montrées jusqu'ici.

Hanako et autres légendes urbaines est un bon manga, que l'on se réjouit toujours de lire à chaque nouveau tome. Son principe, basé sur la résolution d'enquêtes mettant en scène des êtres fantastiques tirés de fables (qui sont expliquées plus en détail à la fin de chaque tome) est fort sympathique même si leur résolution n'est pas souvent très recherchée ni subtile.
Même s'il ne s'agit que des débuts de l'auteur de Mirai Nikki, voici donc une série courte et toujours plaisante qui gagne à être connue.