Critique Manga Bloody Monday #1

8
Bloody Monday

par ivan isaak le jeu. 2 sept. 2010 Staff

Série créée par le duo Ryou Ryumon et Kouji Megumi, Bloody Monday est terminée au Japon en 11 volumes. Le titre ayant eu un certain succès, une suite, sobrement intitulée Bloody Monday - Season 2, est toujours en cours au Japon et 2 adaptations en drama (les fameuses séries TV japonaises) ont vu le jour. Autant dire que la réputation du titre dans son pays n'est plus à faire.

Fujimaru Takagi est un lycéen en deuxième année et membre du club de journal composé d'Otoya Kujo, président de ce club et ami d'enfance de Fujimaru, Aoi Asada, Mako Anzai et Hide Tachikawa. Suite à l'exclusion temporaire de l'établissement de camarades s'étant embrassés, le club décide d'enquêter sur le responsable pédagogique, Hikage. L'aide d'un hacker célèbre qui semblait s'être retiré va leur être d'un grand secours dans cette affaire. Un hacker surnommé Falcon et qui n'est autre que notre héros, Fujimaru. Le jeune homme, surdoué en informatique, travaille en fait pour une section spéciale du ministère de la justice, la Third-I, dont son père est membre. Alors qu'il vient de se voir confier une nouvelle affaire (déchiffrer le contenu d'une carte mémoire retrouvée sur un espion russe), Fujimaru reçoit un appel de son père, suspecté de meurtre...

Abordant des thèmes rarement présents dans les shônen habituels, Bloody Monday met un certain temps à démarrer. Si on devine très vite que notre héros est le célèbre Falcon, les premières pages sont peu originales avec une première "affaire" faisant terriblement déjà vu. Heureusement qu'en parallèle à cette présentation nous avons également ce qui va être le point central du manga : le bioterrorisme et ce fameux virus testé en Russie par une magnifique et intrigante japonaise. Si le côté "club de journalisme qui veut sauver le monde" est peu engageant, l'histoire prend une toute autre dimension quand elle s'engage du côté du terrorisme, des organisations secrètes de l'état, des complots et autres joyeusetés du genre. Le lecteur est alors absorbé dans sa lecture et même les passages sur la poitrine de la nouvelle prof ne suffisent pas à plomber l'ambiance. Il en ressort finalement une première moitié de volume plutôt moyenne et une seconde de bien meilleure qualité et lançant réellement le titre sur d'excellentes bases, posant les questions qui s'imposent pour captiver le lecteur qui ne peut qu'attendre la suite avec impatience. On notera tout de même que certains "mystères" semblent hélas peu obscurs, comme l'identité du fameux "monsieur K"... Côté dessins, on sent que l'auteur n'est pas encore complètement à l'aise et il ne se dégage pas réellement de style propre de ce premier volume. Le tout est tout de même bon et ne peut en aucun cas être à frein à la lecture.

Un peu lent à démarrer, ce premier volume de Bloody Monday met parfaitement en place l'intrigue en nous offrant une fin de volume haletante et passionnante. Non dénué de défauts, le titre possède tout de même suffisamment d'atouts pour en faire une lecture divertissante et le potentiel semble important. A confirmer par la suite.

En bref

8
Bloody Monday
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