Critique Manga Gente #3

Suite et fin des aventures de nos employés de la Casetta del’orso avec ce troisième et dernier tome de Gente, titre de l’atypique auteure qu’est Natsume Ono.

Dans ce volume, un petit peu de politique, puis un petit focus sur monsieur Rizzo, charmeur de ses dames qui trouvera quelqu’un pour lui résister, à son grand désarroi, puis on parlera de la relation Lorenzo/Nicoletta et on prendra des nouvelles de Gigi…

C’est donc avec ce troisième tome que se finit Gente. Ce troisième volume se place chronologiquement juste après le one-shot Ristorante Paradiso, qui s’intercale donc entre les tomes 2 et 3 de Gente. Comme dans les précédents volumes, les différents chapitres de celui-ci sont de type « tranches de vie », avec un focus sur un personnage en particulier. Le tout dans cette atmosphère si particulière mise en place par la mangaka, atmosphère qui ne peut assurément pas plaire à tout le monde. Graphiquement, le style est aussi à part, avec comme principal défaut certains chara-design très proches rendant difficiles l’identification au premier coup d’œil de certains protagonistes. Mais tout ceci n’est finalement qu’un détail pour une œuvre sortant des sentiers battus et offrant une véritable bouffée d’air frais dans cette surproduction trop souvent préformatée.

Dernier tome de cette courte série, ce troisième volume met donc fin à Gente. Avec un style à part, à mille lieues de ce que l’on peut lire habituellement, Natsume Ono nos offre une autre vision du manga. Une auteure à suivre dans son autre titre en cours chez nous, Goyo, toujours chez Kana. Un tome de qualité pour clore cette série atypique.