Critique Manga Le pavillon des hommes #3

La variole du Tengu continue de progresser dans le pays. Sire Arikoto est désormais l’amant officiel de sa majesté Iemitsu.

Alors que la variole continue de progresser dans les terres, la shogun et ses conseillers doivent prendre certaines décisions, notamment celle d’éloigner les derniers étrangers présents sur le sol japonais afin de préserver l’état dans lequel se trouve le pays. Devant l’impossibilité de sire Arikoto d’offrir un enfant à sa majesté, Dame Kasuga multiplie les nouveaux amants pour Iemitsu, espérant ainsi qu’un héritier au shogunat vienne au monde…

L’intrigue principale de ce troisième volume du Pavillon des hommes, outre la propagation de la variole du Tengu jusqu’à l’intérieur même du pavillon, concerne la descendance d’Iemitsu. Arikoto ayant été incapable de donner un enfant à sa majesté, malgré tout l’amour qu’il lui porte, de nouveaux amants sont désignés. Mais la situation du pays s’aggrave de mois en mois et la shogun Iemitsu commence à se conduire comme la véritable chef du gouvernement. Et devant les récents évènements, l’heure de révéler la vérité semble arrivée… Ce tome permet donc une avancée très importante dans l’histoire du Pavillon des hommes. La situation du pays nous montre à quel point ce dernier était dépendant de la bonne santé de sa population masculine. Mais la variole va changer cet état de fait et une nouvelle page de l’histoire du pays va s’ouvrir. Cette fin de tome riche en évènements vient rattraper un début un peu mollasson où les histoires de descendance ont pris une place parfois trop importante. N’en demeure pas moins que ce titre est pétri de qualités.

Dopé par une fin très riche, ce troisième tome du Pavillon des hommes reste toujours aussi bon. Fumi Yoshinaga a désormais bien installé les bases historiques de son récit et la suite qu’elle donnera à sa série intrigue. Un titre de très bonne qualité.