Critique Film Colorful

8
Colorful

par ivan isaak le ven. 20 avril 2012 Staff

Très attendu après l’excellent Un été avec Coo, Keiichi HARA n’avait pas vraiment le droit de nous décevoir avec ce nouveau film. La première chose à dire concernant Colorful est qu’il ne s’adresse pas au même public qu’Un été avec Coo. En effet, là où les aventures du petit kappa pouvaient être regardées autant par les enfants que leurs parents, Colorful s’adresse à un public plus âgé et plus mature et c’est d’ailleurs aux adolescents et aux adultes que le film a le plus plu au pays du soleil levant.

A travers l’histoire de Makoto Kobayashi, Keiichi HARA aborde des thèmes sensibles tels que le suicide, l’ijime, la prostitution adolescente et les relations parents/ados. Sans jamais tomber dans le pathos et le trop plein de bons sentiments, Colorful délivre un message optimiste et finalement empli d’espoirs.

Adapté d’un roman à succès au Japon, signé Eto MORI, Colorful s’avère aussi réussi techniquement que l’était Un été avec Coo. Chara-design, décors, animation : tout est réalisé avec soin et efficacité. On pourra néanmoins reprocher au film sa longueur (une nouvelle fois plus de 2h) et le fait que l’identité de la fameuse âme ne soit pas vraiment surprenante.

Après l’excellente surprise qu’avait été Un été avec Coo, Colorful confirme le talent immense de son réalisateur qui, s’il n’a pas le succès populaire d’un Hayao Miyazaki, mérite amplement que les plus curieux d’entre vous découvrent ces œuvres, d’une qualité rare.

En bref

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