Critique Manga Junk - Record of The Last Hero

Le célèbre mangaka Kya Asamiya (Silent Mobius, Dark Angel) s’est remis au manga après une petite pause dans le monde du comics (différents travaux pour Batman, Stwar Wars, X-men). Cette coupure se remarque tout de suite puisque ce manga aura très peu de rapport avec ces anciennes œuvres. Nous sommes ainsi plongés dans un univers à mi-chemin entre les mangas et les comics. Cette idée, bien qu’absolument pas nouvelle, nous serra présentée de fort belle manière. En effet, M. Asamiya ne va pas se contenter d’une histoire banale puisqu’il va traiter différents thèmes sociétales tel que les hikikomori au Japon, plus connu sous le nom d’otakus sous certaines formes. De plus, il va nous montrer la difficulté des choix des possesseurs de Junk (costume du super héros) dans leurs agissements envers les humains. Que faire avec de tel pouvoir pour son bonheur ou celui des autres ? La présence de deux Junk nous montre deux modèles de comportements dans ces conditions. De plus la confrontation directe entre les deux Junk rythme le manga et lui donne un caractère violent mais mesuré.



Le graphisme n’est pas transcendant, mais a le mérite d’être réaliste, fouillé et précis. Le faciès des personnages est très limité par rapport à d’autres manga. Une chose qui m’a frappé est parfois l’absence totale de dessin à l’intérieur des contours des visages. Ceci peut s’expliquer très certainement par une forme d’indifférence de Hiro vis à vis du monde dans lequel il vit. Au niveau du scénario, le mystère qui pèse sur l’origine de Junk System est assez palpitant et révèlera son lot de surprise.