Critique Manga Ladyboy vs. yakuzas

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Ladyboy vs. yakuzas

par Dustman le mar. 30 mai 2017

Alors celui là je ne l'attendais vraiment pas. Acheté par hasard sur une promo et parce que le pitch avait l'air sympa, j'en attendais vraiment rien. Enfin pour moi c'était plus de la lecture popcorn sans prétention ( c'est pas forcément un mal de temps à autre ).
Donc en fait pas du tout.

Visuellement, l'édition est simple mais pas linéaire dans ses choix. Ainsi deux tomes sont vendus filmés et le dernier tome est censuré violemment ( des carrés apposés et des parties noircies ). Bon honnêtement je ne suis pas sur que la censure n'ait pas été opérée au Japon tellement elle est violente. Toujours est il que le reste est quand même spécial. Les personnages oscillent entre réalisme et illogisme avec une mention spéciale pour les femmes qui ont forcément un gros cu et des gros nichon ( mais qui ont une morphologie d'alien ). L'auteur explique en fin de série qu'il a plus de mal à dessiner les femmes et on ne peut que valider son assertion. Par contre sur les hommes il se débrouille bien. Ca reste quand même trash visuellement ( et je ne parle pas du fond là ) avec des scènes de meurtre et de viol.

D'un point de vue scénaristique, c'est du putain de délire ! Mais vraiment hein ! Je lis des mangas depuis que je suis gamin et je n'ai jamais lu une telle histoire ( enfin c'est vraiment pas à lire enfant ). C'est barré mais je dois avouer que je me suis marré comme un bossu à certains passage complètement chtarbés. L'histoire commence directement sur l'erreur de Kozo qui s'est tapé la fille et la femme de son boss mais qui ne le regrette pas vraiment ( enfin il regrette surtout de s'être fait attrapé ). C'est pas franchement fin mais la suite viendra mettre un terme aux agissements de Kozo puisqu'il est tout simplement transformé en femme pour être envoyé sur une île ou 100 tarés sexuels kidnappés doivent le violer ... Et là j'ai envie de dire on sait que ça va être la merde. Alors moi j'y ai été un peu la fleur au fusil sans me douter de rien. Je pensais qu'il allait s'agir d'un survival entre un ladyboy ( un transsexuel donc ) et 100 yakuzas. Donc on peut dire que j'en étais vraiment mais vraiment loin. Ca a été un peu la baffe du siècle en découvrant tout ça.
Les 5 tomes enchaînent les situations improbables, les personnages improbables sur un ton clairement pas politiquement correct. Le pire là dedans est que les personnages ont l'air réel dans leur folie. Je ne sais pas si c'est pas un peu flippant au final de se dire que l'auteur arrive à rendre amusante des situations grotesques. Cela dit, en fin de série on retrouve le parcours de l'auteur et ... ceci explique cela.

Bref, une petite série à réserver aux personnes qui ont une tolérance à la folie suffisamment étendue et un sens de l'humour plutôt ouvert.

En bref

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Ladyboy vs. yakuzas
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