Critique Manga Gokusen

Gokusen, c’est un manga pour jeune femme (un josei), qui mélange l’univers yakuza et l’univers scolaire.
Derrière ce mélange digne d’un Kamoulox, on suit l’histoire de Kumiko Yamaguchi, jeune prof de maths pour sa première affectation dans un lycée pour garçon à la réputation de repère de délinquants indécrottable. Mais Kumiko n’est pas une prof comme les autres : derrière ses lunettes, ses couettes et son air sage se cache la petite fille du 3ème chef de la famille Kuroda, un gang de yakuza très puissant. Elle doit donc gérer sa vie de « famille » avec son travail au lycée sans que les deux se rencontrent.
On est face à une comédie avec, comme souvent dans les josei, un personnage féminin plutôt fort (du point de vue personnalité, mais pour le coup aussi physiquement), qui va devoir affronter un univers scolaire particulier. Et forcément on va comparer avec GTO. Et c’est vrai qu’il y a pas mal de points communs, mais l’atmosphère générale est très différente, Gokusen est plus léger, moins d’hystérie et d’action en prime abord, un humour plus féminin (moins pipi-caca-bite-couille).
Graphiquement c’est très simpliste. Le but de l’auteure n’est clairement pas de nous en mettre plein les yeux, du coup le format plus grand des tomes n’a que peu d’intérêt…
Au final on passe un bon moment à la lecture de Gokusen, on s’attache peu à peu aux personnages que se soit élèves ou yakuzas et on savoure ses passages où les deux monde de Yankumi (surnom de Kumiko par ses élèves) se croisent car souvent très sympa.