Critique Manga Liberté Orgasmique

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Liberté Orgasmique

par Eromanga le mer. 5 oct. 2016

Au moment où j’écris ceci, je me rappelle avec nostalgie du premier hentai de la collection sans interdits de Taifu-Comics que j’ai acheté. J’avais mis un moment à me demander s’il y avait de l’intérêt à acheter ce « genre de livres ». Bon, vous l’aurez deviné, je m’y suis lancé finalement, mais savoir par où commencer fût un vrai casse-tête. Je crois qu’à l’époque j’hésitais entre How good was i ? du célèbre Yamatogawa, (faut le savoir, j’adore ce type, mais ne vous inquiétez pas, quand ce sera son tour ici, je serais professionnel) Honey Days de Tana et Liberté Orgasmique. Si j’écris cette intro trop longue c’est pour dire que Liberté Orgasmique fût mon premier hentai de la collection et qu’avec le recul je pense que mon expérience du hentai aurait été vraiment différente si j’en avais choisi un autre. Bref, mettons nous à table:

Comme je l’ai dit, c’est avec nostalgie, mais aussi gaité et joie que je me souviens de liberté orgasmique. Ne nous le cachons pas, j’avais et j’aime toujours ce livre. Je vais passer pour un vendu si je dis ça, mais ce livre n’a pas réellement de défaut… -Il nous avait promis de l’impartialité ! Brulez son site !!!!–
Mais calmez vous ! Je n’ai pas fini ! Pour commencer, parlons du dessin de Mikami Cannon qui est très bon, fin, sensuelle. Son style graphique, aux corps bien proportionnés et aux plans efficaces, se reconnait dans ses courbes et ses trais dynamiques qui taillent les corps de façon très sexy. Je pourrais aussi parler de ses traits de contours épais qui soulignent les personnages et l’action, du côté minimaliste des corps (ce n’est pas péjoratif, ici le superflu est enlevé, peu de détails pour ne pas trop charger les corps, ça donne beaucoup de douceur aux personnages.) ou encore du découpage, certes, des fois un peu trop carré, mais des fois bien aguicheur. Sans réécrire les codes de la mise en page, Mikami Cannon nous offre de belles planches qui ont toute pour point commun une bonne fluidité de lecture (peut être un peu trop d’ailleurs, le tome étant assez fin, le livre ce fini à une vitesse…).
Dernier point, les personnages: tous différents, chacun a sa propre identité visuelle en plus de leurs expressions très convaincante, un vrai régale, je dis oui !

Bon… Après tant d’éloge, il est temps de démonter le scénario sur-sur-réchauffé…. Non ?…Faut ce le dire, les histoires ne transpirent pas d’originalité, c’est vrai que c’est du déjà vu… Mais l’humour que met l’auteur dans ses petites scènettes m’ont déjà, par plus d’une fois, décroché un sourire et des petits « Pfff » moqueur et affectueux (j’vous jure que j’essaie d’être objectif). On notera que ce recueil se veut très diversifié, il mélange donc plusieurs genres, ce voulant tantôt comique/absurde, tantôt dramatique, tantôt léger. Ici, le chibre organique prévaut sur celui en plastique car même si, en faisant un recueil « soft » Mikami Cannon montre beaucoup de pratiques dans des situations différentes, il ne part pas non plus bien loin, préférant montrer exclusivement « l’arme d’Adam » (comprenez le phallus) à son analogue vibrant. Donc sur ce plan là, Liberté Orgasmique ne brille pas comme pour son dessin, même si quelques chapitres vous marqueront (peut être), big up à toi « La grande aventure de Riko » !

Finalement, Liberté Orgasmique n’a pas vraiment de gros défauts, il a de (très ?) bons points et des lacunes classique. C’est un recueil qui explore plusieurs choses, se voulant rigolo, sensuelle, doux. Les dessins sont de très bonne manufacture, le découpage fait son travail à défaut d’être aussi personnel que son trait. En parlant de défaut, ce hentai est trop court et il se lit très vite ! On pourrait reprocher le nombre de pages, 190, soit 20/30 pages de moins que nombre de ses paires (ca fait quand même presque 2 chapitres) mais nous ne pouvons blâmer Taifu-Comics… mais ce serait quand même bien pour ce faire pardonner d’éditer les autres livres de Cannon Mikami <3

Critique rédigé sur eromanga.fr

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