Critique Manga Saru

7
Saru

par JoBBF le ven. 16 janv. 2015

Envoûté par sa couverture magnifique, je me suis laissé happer par ce joli pavé de 450 pages qui a su me captiver d'un bout à l'autre.
Seulement, en refermant le titre, il y a quand même quelque chose qui me chiffonne...

Certes, le graphisme est très beau, le trait tout en esquisse de Daisuke Igarashi fait des merveilles tant dans la représentation des décors, véhicules et personnages que dans les scènes apocalyptiques, et dynamise une mise en page relativement sobre.

Certes, l'histoire, que l'on pressent dès les premières pages comme ayant des enjeux universels, entraîne ses héros aux quatre coins du monde dans une quête mystique pour la sauvegarde de l'humanité et relie plusieurs légendes issues de différents folklores. Au fil des pages, la découverte est permanente... Mais alors, où est le hic?

Peut-être justement de cette accumulation de mythes et de références à des évènements ou des figures historiques qui frise la surenchère. De même, si les pérégrinations des personnages permettent de découvrir des paysages et des lieux variés et magnifiques, la visite est tellement rapide que l'on a guère le temps de s'imprégner de leur atmosphère.
Quand aux personnages, bien qu'ils restent crédibles, ils sont finalement assez peu développés et semblent plus témoins qu'acteurs du déroulement de l'histoire.

Au final, on passe malgré tout un bon moment à la lecture de Saru, notamment grâce au côté fantastique du scénario qui entrechoque les puissances des cultes ancestraux et de la civilisation moderne au travers de titanesques séquences de destruction.

En bref

7
Saru
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