Critique Manga Palepoli

9
Palepoli

par yeong le lun. 17 déc. 2012 Staff


Avis personnel :

Aspect : Un format (21*15), une couverture très jolie (l'effet doré sur les ailes est sympa de plus). Pas de résumé du tome. Le manga fait près de 150 pages . Pas un mot sur l'auteur, ni de biographie...

Dessin : Il faut savoir que lorsqu'il fait ce manga. Furuya sort tout juste des Beaux-Arts et donc je pense que l'on peut voir en ce manga le réservoir de ses aptitudes à dessiner. Il change avec tellement d'aisance de style passant d'un trait réaliste, à un trait grossier ou encore à un trait "cartoon". La couleur est parfois présente dans quelques gags (8 pages au total).
Les strips sont indépendants mais participent chacun à la construction de l??uvre.. Ainsi, des situations, lieux ou personnages se répètent au fil des pages facilitant les repères pour le lecteur.

Scénario : Par l?intermédiaire de gags de quatre cases tenant sur une page, Furuya réinterprète les symboles religieux, artistiques et populaires qui imprègnent la Société.
Avec toute son inventivité, il se permet de nous perdre au fil de cases pour nous récupérer à la suivante. Palepoli joue sur le comique de répétition avec des scènes récurrentes (comme dit ci-dessus).
Cependant, entre les références japonaises (aux comiques locaux, aux séries télévisés?) et celles des ?uvres picturales européennes, cet univers n?est pas d?un accès très facile pour tous. On ressent tout à fait, le genre "petit snobinard qui a fait les Beaux-Arts de Tokyo" de Furuya qui s'adresse d'abord aux autres artistes par l'intermédiaire de ce manga et ensuite qui tente de choquer (et y arrive) les personnes plus moralistes.

Conclusion : Palepoli est totalement original, bourré d?inventivité et de références, il sort du lot (ce qui est de moins en moins le cas dans l?édition manga actuelle).
Il s'agit donc là d'une perle, de la première ?uvre d'art que Furuya a offert au monde du manga.

En bref

9
Palepoli
yeong Suivre yeong Toutes ses critiques (232)
Partager :
Commentaires sur cette critique (0)
Laissez un commentaire