Critique Manga L'Anneau des Nibelungen
9
L'Anneau des Nibelungen
par Lupin le ven. 20 juil. 2012
Par moment décousu et difficile à suivre, l'Anneau des Nibelungen possède au moins 2 grandes qualités ; nous faire découvrir cette oeuvre majeure de l'opéra de Wagner et nous replonger dans l'univers si particulier de Matsumoto.
En plus d'être richement légendée (notamment les différents suppléments en fin de volumes), cette oeuvre a la particularité d'être un des premiers manga pré-publié sur le Web.
Mais surtout, il nous permet de découvrir une partie du passé d'Albator, Toshiro, Maetel et cie...
De leurs destins à leurs parents, en passant par les différents vaisseaux utilisés, quelques unes des questions qu'on pouvait se poser, trouvent ici une réponse.
Trois histoires courtes, dessinées par Matsumoto dans les années 60/70 prennent place à la fin des volumes 2, 4 et 5, toutes 3 axées sur le thème de la musique.
Graphiquement, on retrouve le style typique de Matsumoto, avec des planches par moment très chargées et d'autres extrêmement dépouillées.
Le dessin est quant à lui "vieille école" , on sent la plume et le pinceau mais cela se voit aussi dans l'usage des trames.
L'édition de Kana est quant à elle fidèle à elle-même, correcte mais sans plus, du même niveau qu'un Naruto ou un Conan ; seule différence, une page couleur au début de chaque volume.
Ce cross-over Manga/Opéra n'est pas le Shonen (si on peut vraiment le qualifier ainsi) le plus facile à lire et on peut facilement en perdre le fil.
Quasiment inclassable, ce manga demande une lecture assidue et le nombre de personnages et les nombreux sauts dans le temps réclament une attention de tous les instants.
Plutôt à réserver aux fans de Matsumoto et de ses univers, aux personnes désireuses de découvrir une oeuvre atypique ou encore, à ceux qui voudraient (re)découvrir l'opéra de Wagner sous un autre jour.
En plus d'être richement légendée (notamment les différents suppléments en fin de volumes), cette oeuvre a la particularité d'être un des premiers manga pré-publié sur le Web.
Mais surtout, il nous permet de découvrir une partie du passé d'Albator, Toshiro, Maetel et cie...
De leurs destins à leurs parents, en passant par les différents vaisseaux utilisés, quelques unes des questions qu'on pouvait se poser, trouvent ici une réponse.
Trois histoires courtes, dessinées par Matsumoto dans les années 60/70 prennent place à la fin des volumes 2, 4 et 5, toutes 3 axées sur le thème de la musique.
Graphiquement, on retrouve le style typique de Matsumoto, avec des planches par moment très chargées et d'autres extrêmement dépouillées.
Le dessin est quant à lui "vieille école" , on sent la plume et le pinceau mais cela se voit aussi dans l'usage des trames.
L'édition de Kana est quant à elle fidèle à elle-même, correcte mais sans plus, du même niveau qu'un Naruto ou un Conan ; seule différence, une page couleur au début de chaque volume.
Ce cross-over Manga/Opéra n'est pas le Shonen (si on peut vraiment le qualifier ainsi) le plus facile à lire et on peut facilement en perdre le fil.
Quasiment inclassable, ce manga demande une lecture assidue et le nombre de personnages et les nombreux sauts dans le temps réclament une attention de tous les instants.
Plutôt à réserver aux fans de Matsumoto et de ses univers, aux personnes désireuses de découvrir une oeuvre atypique ou encore, à ceux qui voudraient (re)découvrir l'opéra de Wagner sous un autre jour.
En bref
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L'Anneau des Nibelungen
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