Critique Série TV animée The Dungeon of Black Company

7
The Dungeon of Black Company

par Supmad le ven. 15 oct. 2021 Staff

L'isekai, c'est tout un travail !

The Dungeon of Black Company est un animé plaisant qui propose une vision intéressante sur un sujet peu abordé dans l’animation en général : le travail et l’entreprise (un sujet particulièrement intéressant au Japon, avec sa culture du travail très forte). Même si j’ai peu rigolé en douze épisodes, et un sentiment d’une série qui va parfois trop vite…

Même si, au début, je n’ai pas pu l’encadrer par son attitude et sa mentalité très égoiste, Kinji est un vrai antihéros qui aime se la jouer comme une ordure. Mais au fil de l’animé, on comprend mieux ce qu’est vraiment Kinji : un type qui aime juste l’indépendance et la liberté, qui ne supporte pas voir les gens se plier. Très shonen comme mentalité. C’est pour ça qu’il aidera différents personnages de cet univers d’héroic-fantasy, comme les fourmis, Cindy, etc… J’ai beaucoup aimé l’évolution de tous les personnages au fil de l’animé, que l'on apprend a découvrir et apprécier, chacun pour ses raisons. 

Au travers de la comédie, The Dungeon of Black Company parle du monde de l’entreprise, une culture très dure et rigide, particulièrement au Japon. Avec du second degré, on comprend bien la critique violente sur le corporatisme, l’exploitation abusive, etc… Mais, TDOBC ne dit jamais que le travail, c’est mal. Bien au contraire. L’animé met en avant une vision du travail qui émancipe, qui permet de se trouver un but dans la vie. Encore une fois, on est proche d’une certaine mentalité shonen.

Après, on peut aussi trouver des failles dans cette vision des choses, qui passe aussi par l’impression que l’animé est très condensé. Je n’ai lu que le premier tome du manga, mais j’ai l’impression que tout va très vite au point de skipper des personnages ou des évènements, et ça se ressent (la policière dans l’épisode final, ou encore la fille qui réclame de l’argent a Kinji : des figurantes).

Niveau visuel, j’ai beaucoup apprécié le rendu du chara-design, déjà stylé en manga et qui est bien adapté par les équipes du studio Silver Link. Après, je n’ai pas été scotché par l’animation en général. C’est fluide, il y a du rythme dans les vannes, les attaques voraces de la dragonne Rim (et ses réactions amusantes), mais je n’ai jamais été émerveillé par ce que j’avais à regarder, tout simplement.

En bref

The Dungeon of Black Company, c’est une comédie isekai qui parle en long et large de son sujet, en fait une critique intéressante et amusante et m’a fait découvrir une bande de personnages sympathique. Dommage que cette impression de rush et l’humour, qui n’a pas beaucoup marché sur moi, viennent ternir l’expérience…

7
The Dungeon of Black Company
Positif

- L'évolution des personnages au fil de la saison

- Une vision intéressante et critique sur le monde de l'entreprise et ses dérives

- Un aspect visuel plaisant

- Beaucoup de vannes et de situations comiques...

Negatif

- Une impression de rush, que certaines choses sont sacrifiés pour pouvoir tout boucler en douze épisodes.

- ... mais jamais de fous rires pour moi.

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