Critique Manga Les Vacances de Jésus et Bouddha #17

Jane the virgin

C'était en juillet 2020 que j'avais pris le clavier pour vous concocter la chronique des vacances de Jésus et Bouddha tome seize. Il est donc tout à fait naturel de le reprendre une année après pour cette nouvelle parution en France. On notera que le dix-neuvième est apparu, il y a peu, au Japon, et a même fait partie du top des ventes.

La couverture est déjà magnifique avec nos dieux sous la pluie. Par contre, ils nous ont peut-être porté malheur sur ce coup-là concernant la météo de cet été. Ne les a-t-on pas assez prié ? Blague à part, même si vous ne connaissez pas par cœur ces religions, sachez que cela ne gâche en rien votre lecture.

Sinon, il y a quelques chapitres en deçà, où nos héros n'apparaissent pas, ou très peu. Ça n'a pas été mes moments préférés. Les blagues tombant un peu à plat pour ma part. On ne peut pas gagner à tous les coups !

A contrario, quand le ressuscité et le réincarné prennent toutes leurs places respectives entre ces pages, c'est vraiment hilarant. Je me suis surpris encore une fois à rire à des blagues pourtant très particulières. Effectivement, quand Jeanne d'Arc essaie de s'intégrer à notre société par exemple, ça ne manque pas d'originalité. J'y ai même appris qu'au Japon il mettait un sac sur la tête pour essayer des vêtements dans les magasins. Ce qui donne une blague tout à fait pertinente par rapport au passé de ce personnage historique.

Plus tard, on revoit Pierre, qui ne tarde pas encore une fois à trahir Jésus, ainsi que le pigeon qui sert toujours de père à Jésus. Sauf que cette fois, ce dernier se met en tête de faire un compte public à destination de son fils sur Twitter. Franchement, on se sert parfaitement bien de ce qui se passe aujourd'hui sur les réseaux sociaux pour vous faire bien marrer.

Enfin, j'ai également beaucoup aimé le chapitre concernant les langues étrangères ou encore, celui sur le peintre officiel de Jésus, Fra Angelico. Celui-ci veut faire comme Banksy, le célèbre artiste de street art, quitte à peindre discrètement sur les murs du Vatican. Mais que l'on laisse tranquille le Pape François dit donc ! C'est gentillet et ça reste toujours respectueux.

Quelques chapitres sont un petit peu moindre au niveau de l'intérêt ou de la qualité... mais, j'ai tout de suite pardonné, vu comment je me suis éclaté sur le reste de ce tome. Et n'est-ce pas ce que nous apprenne déjà nos héros, le pardon ? Je n'ai certes pas trop compris le délire de Jean dans le chapitre 126, ou, celui concernant Lucifer dans le chapitre 121, mais, le reste est tellement terrible, que je ne saurais que trop vous conseiller cette merveilleuse série qui sort tant de nos sentiers battus. À vous de voir, mais sachez que vous ne pourrez peut-être plus le faire dans votre prochaine vie !