Critique Manga La Ballade de Ran #1

The witcher

Ce manga est une série de Yûsuke OSAWA, en 2 tomes. Les deux
tomes sont publiés en même temps, nous permettant d’avoir l’intégralité de l’histoire
et c’est très plaisant.

Dans la ballade de Ran, on suit True, une ménestrelle qui
joue du luth. Elle fait la connaissance de Ran, un exterminateur de karmas (monstres).
Lorsqu’il les élimine, il absorbe leur souillure et doit aller à l’arbre aux glyphes,
dans la cité de Lyrbitt, pour effacer ces souillures qui apparaissent sur son
corps. Etant donné que True n’a pas de chansons connues dans son répertoire et
qu’elle manque d’audience, elle décide de suivre Ran afin d’écrire une chanson
sur ses exploits.

Le parallèle avec la série « The witcher » (ou
même le roman) est assez évidente. Le manga ayant été publié au Japon en 2017
et la série, fin 2019, le mangaka a sûrement été inspiré par le roman au vue de
la ressemblance entre les deux œuvres.

Tout comme Geralt, Ran est plutôt solitaire et se rend dans
les villages où des monstres sévissent, venant en aide aux habitants démunis.
En effet, contre les Karmas, seul un exterminateur peut en venir à bout.

Le scénario est très intéressant. On a envie d’en apprendre
davantage sur cet univers de dark fantasy. Le premier tome est assez court mais
nous permet de découvrir les différents personnages (True, Ran, Jill, Miina) et de présenter les lieux.

Le dessin est très agréable. Beaucoup de scènes sont
représentées en double page, de manière saisissante (1 à 2 fois par chapitre).
On sent que l’auteur a pris le temps de soigner les personnages (et leurs
armes) ainsi que les décors. Les combats sont immersifs, on s'y croirait. Parfois, le dessin est un peu bâclé, notamment sur
les petites vignettes ou les personnages en fond.

Quelques points noirs

Ran ne sait pas sourire, l’auteur le représentant avec un
sourire figé, faisant peur aux autres personnages. J’ai trouvé que cet aspect
était trop prenant dans l’histoire (à la manière d'un running gag). Même si l’auteur prendra le temps en fin du
tome 2 d’en donner une explication.

L’auteur abuse des poitrines généreuses, des gros plans et
des scènes cocasses y faisant allusion. Cela n’a aucun lien avec l’histoire et
cela est dommageable. Il aurait tout à fait pu s’en passer.

Cette histoire m’a tenu en haleine et j’ai dévoré le tome 2
dans la foulée.