Critique Manga Dororo #1

9
Dororo

par Kikô2401 le lun. 22 févr. 2021 Staff

L’enfant maudit

Dororo raconte l’histoire de hyakkimaru, un jeune homme ayant perdu 48 membres, à la naissance. En effet, son père a passé un pacte avec des esprits démoniaques : en échange de 48 parties du corps de son fils à naître (une pour chaque esprit), il pourra devenir le maitre du pays.

Cet enfant, abandonné après sa naissance, du fait de son informité, et trouvé et recueilli par un médecin qui l’élève comme son fils. Il lui découvre des pouvoirs surnaturels, comme ressentir les choses et parler à l’esprit des gens. Ainsi, il décide de lui fabriquer des membres artificiels pour lui permettre de survivre convenablement.

Cependant, plusieurs esprits maléfiques sont attirés par Hyakkimaru et lui mènent la vie dure ainsi qu’à son parent.

De ce jour, il doit fuir sa maison et est poursuivi par ses mêmes esprits qui sont constamment à ses trousses.

Le titre de ce manga est le nom de l’acolyte de Hyakkimaru, un enfant voleur plutôt sarcastique. Il donne une touche d’humour à l’histoire et parfois créé des situations dangereuses pour les protagonistes.

Il s’agit d’une édition prestige de chez Delcourt/Tonkam qui nous a déjà gratifié de l’histoire des 3 Adolf, Ayako, MW, la vie de Boudha et plein d’autres encore sous ce format prestige, pour mettre à l’honneur son auteur, Osamu Tezuka, à l’occasion des 90 ans de sa naissance.

L’histoire est très bien menée. Il s’agit davantage d’une succession d’histoires pour certaines plus courtes que d’autres, mais cela est très agréable à la lecture. Sur la fin, l’idée de départ avec les esprits qui suivent Hyakkimaru passe plus au second plan, mais ce n’est pas déplaisant car on est complètement immergé dans les aventures des deux compères.

Lorsque Hyakkimaru élimine un des esprits maléfiques, il récupère un de ces membres perdus à la naissance. Je trouve que cet aspect n’est pas assez utilisé. Sur l’ensemble de cette édition, qui regroupe deux tomes de l’édition d’origine, il ne combat que deux esprits maléfiques.

En termes de narration, c’est parfait. On retrouve des angles de vue empruntés au cinéma, du mouvement et des vignettes sur la planche merveilleusement disposées.

Le dessin est assez rond, à certains moments peu précis, il pourra en rebuter certains mais cela m’a fait très plaisir de redécouvrir des dessins qui m’ont rappelé mon enfant comme Astro boy ou le roi Léo, entre autres.

N’oublions pas qu’il s’agit d’un manga d’Osamu Tezuka, qui ne porte pas le surnom de maitre du manga pour rien.

En bref

J’ai pris énormément de plaisir à lire cette histoire de plus de 400 pages. Il s’agissait de mon premier manga d’Osamu Tezuka et il m’a donné l’envie d’en lire encore plein d’autres de part le dessin et la narration. J’attends le tome 2 avec impatience !

9
Dororo
Positif

le dessin

l'histoire

les angles de vue

le rythme

Osamu Tezuka

Negatif

des dessins parfois bâclés, mais c'est juste pour chipoter

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