Critique Manga Love Fragrance #1

Comme une odeur dans l'air !

Sans être un coup de cœur, j’ai passé un excellent moment avec ce premier tome. Un nouveau titre de la collection Life des éditions Kana, une collection que j’aime beaucoup avec des titres beaucoup plus matures et qui traitent de sujet un peu plus sérieux.

Dans cette nouvelle saga, on rencontre le personnage d’Asako qui est victime de forte transpiration, elle est embauchée dans le service comptabilité de l’entreprise Liliadrop, une compagnie conceptrice de savons. Elle va rencontrer de manière assez cocasse le personnage de Kotaro qui est le concepteur des savons préférées de notre protagoniste.

Et en étant dans un josei, nos deux personnages vont rapidement se rapprochés et passer à l’étape supérieure. C’est ici que je n’ai pas eu mon coup de cœur, c’est allé un peu trop vite dans l’émergence de leurs sentiments, dans l’aboutissement de leur relation. Tellement vite que ça ne me semble même pas très naturel..

Ce sont tout de même des personnages très sympathiques, surtout Kotaro qui est très simple dans ses raisonnements mais qui semble être aussi un personnage très attentionné, et attentif ! On le voit dans les changements d’humeur d’Asako notamment, en fonction de son odeur il arrive à déterminer si elle est heureuse ou triste. C’est assez drôle comme approche et c’est en même temps tout ce qui fait l’originalité de ce titre, qui se base sur les odeurs corporelles.

Asako est un personnage que j’ai beaucoup apprécié dès le départ, elle est assez simple et agréable à découvrir, et elle est un personnage proche de la réalité je trouve dans ses réactions ou dans sa façon de penser.

Si je devais ajouter pour la notion de couple dans ce premier tome et qui m’a beaucoup plu, c’est toute la communication. Je trouve très intéressant qu’ils soient très ouverts et qu’ils se disent les choses quand ça va ou quand ça ne va pas, c’est très agréable de suivre des personnages qui communiquent entre eux.

Ce que j’ai beaucoup aimé aussi c’est toute la notion du travail et de l’entreprise. Cette saga m’a donné l’impression de dérider les entreprises japonaises, de les rendre plus modernes. On demande du résultat sans forcément être trop sur les salariés, Asako et Kotaro peuvent compter sur des collègues ou des supérieurs plutôt sympathiques. Ils semblent sévères au premier abord mais sont des personnages bienveillants en finalité, qui œuvrent pour le bien de leur entreprise mais aussi pour le bien être de leur collègue. J’ai trouvé ça très intéressant parce que ce n’est pas du tout l’image que j’ai habituellement des entreprises japonaises en particulier, j’ai beaucoup aimé découvrir ce nouvel aspect !