Critique Manga Rascal does not dream of little devil Kohai #2

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Rascal does not dream of little devil Kohai

par Auray le lun. 25 janv. 2021 Staff

Un amour de jeunesse qui peut tout changer

Le deuxième tome et dernier tome de Rascal Does Not Dream Little Devil Kohai termine le deuxième arc de la série Rascal Does Not Dream of Bunny Sempai tant appréciée en animé lors de sa sortie en 2018. Toujours adapté d'un light novel à la base d'Hajime Kamoshida, c'est toujours le dessinateur Tsukumo Asakusa qui est à l'oeuvre, et on se doit d'en dire un mot.

Effectivement, on sait à présent que l'histoire est passionnante et elle le restera, mais je ne peux pas écrire sans dire un mot sur le travail de cet artiste. Le manga vaut le coup d'oeil, ne serait-ce que pour ses planches douces et mélancoliques sublimant le scénario. Les décors urbains ou les temples typiques du coin sont bien détaillés, mais c'est ceux de la plage qui me reste en tête. Autre chose encore, les visages de nos protagonistes sont mis en avant, et parfois, lors des réflexions qui demandent du recul, ces scènes seront délicieusement nuancées de gris. Enfin, la vue en plongée reste sa spécialité dans les moments-clés. En bref, c'est un artiste vraiment à suivre, et qui, j'espère, on recroisera rapidement.

Sinon, l'histoire reste tendre, même si parfois l'humour un peu pervers des Japonais peut surprendre. Vous me direz ce que vous pensez de la petite culotte que Tomoe Koga tend à Sakuta Azusagawa pour signifier qu'elle porte la même. Je ne trouve pas en plus que ça va avec son caractère timide. Après les sarcasmes du jeune homme passe plus ou moins, mais on peut faire l'effort de le comprendre, que de jouer le rôle du faux petit ami au risque de mettre en péril sa relation avec Mai peut fortement l'agacer. On aura toujours en trame de fond le harcèlement scolaire qui donne toujours une touche importante et malheureusement réelle de la vie en société japonaise ou d'ailleurs. Un sujet au combien universel.

En conclusion, cette histoire d'amour à sens unique tendra vers un résultat plutôt mature pour ce type de récit. Il nous rappelle que parfois, on n'a pas besoin d'embrasser une fille pour l'avoir dans sa vie, mais qu'être entourer des bonnes personnes fait partie du genre de décision qui peut influencer toute une vie d'un homme ou d'une femme. Et, pour le coup, Mai est plus sympathique dans ce volume, et c'est tant mieux, elle redevient maître de ses émotions, et nous, pendant ce temps-là, on essaiera de se remettre de notre lecture, car elle fait écho à nos premiers chagrins d'amour... sommes-nous nous aussi coincés dans ces instants sans fin ?

En bref

«Mettons fin aux mensonges»

8
Rascal does not dream of little devil Kohai
Positif

« Madame coup de pied dans le popotin » devient une femme

Mai redevient agréable

Ah nos amours d'été sur la plage abandonnée...

Les dessins sont vraiment magnifiques et mettent l'ambiance

Negatif

Il n'y a toujours rien à comprendre au syndrome de la puberté !

L'humour un peu pervers typiquement Japonais

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