Critique Manga Rascal does not dream of little devil Kohai #1

8
Rascal does not dream of little devil Kohai

par Auray le dim. 5 juil. 2020 Staff

Une journée sans fin

Franchement, après l'excellent Rascal Does Not Dream of Bunny Girl Senpai, j'ai un peu peur en ouvrant sa suite, dont le titre fait écho au premier : Rascal Does Not of Little Devil Kohai. Une autre fille que Mai va être mise en avant comme nous présente la couverture, et déjà je suis fâché qu'Azusagawa fasse des infidélités face à celle qu'il a tant aimée ! Mais qui sait, peut-être que je me trompe ?

En fait, ce sentiment est passé au fil de la lecture, déjà par la force de cette histoire. Sous prétexte encore une fois d'un syndrome de la puberté toujours aussi impossible à expliquer, malgré les données partagées par Futaba, on se retrouve coincé dans une journée importante pour le jeune homme, celle où ses sentiments envers Mai s'affirment, et passent une nouvelle étape.

Pourtant, Tomoe Koga va tout changer à elle toute seule. Vous vous rappelez, c'est « Madame coup de pied dans le popotin » des premiers volumes ? Celle-ci est de retour, et le challenge est au rendez-vous pour notre jeune couple : la dernière concurrente en date ayant un charme à couper le souffle, son histoire est attendrissante, ses défauts mignons, sa naïveté est un vrai soleil. Contrairement à Mai qui devient ici grossière, éprouvante... à moins que son cœur généreux soit toujours caché derrière ses grands airs ?

Le graphisme est différent auprès du dessinateur Tsukumo Asakusa. Pourtant, à l'aide du character design de Keji Mizoguchi, les protagonistes sont reconnaissables du premier coup d'oeil, malgré une légère différence de style, peut-être plus doux encore...

Rascal Does Not of Little Devil Kohai est une suite qui a été pour moi, malgré mes appréhensions, meilleure que les deux précédents tomes. Peut-être parce que j'ai plus accepté ce bizarre syndrome de la puberté, ou alors, parce que ça me rappelle l'excellent film, un jour sans fin ? Est-ce encore les dessins plus lisses de Tsukumo Asakusa ? Ce qui est sûr c'est que la magie de Tomoe Koga y est pour quelque chose, et j'espère que vous aussi vous en prendrez soin de cette petite attendrissante...

En bref

«De toute façon, le 27 juin se répètera encore demain.»

8
Rascal does not dream of little devil Kohai
Positif

Une histoire qui nous surprend et nous donne du baume au coeur

Tomoe Koga, Tomoe Koga, Tomoe Koga ! (yeux en forme de cœur à la Sanji de One Piece!)

Des graphismes encore plus sensibles

On reconnaît malgré le changement de dessinateur tous les intervenants

Negatif

Ça a beau être fait exprès, Mai est désagréable au possible !

Futaba a beau expliquer, je ne comprends toujours rien au syndrome de la puberté !

Auray Suivre Auray Toutes ses critiques (936)
Partager :
Commentaires sur cette critique (0)
Laissez un commentaire