Critique Manga Heart Gear #2

9
Heart Gear

par MassLunar le ven. 10 avril 2020 Staff

On the road again

Chrome et Roue poursuivent leur route en direction de la mystérieuse Heavenland , toujours dans l'espoir de sauver Zett. Dans cet univers de post-apo lointain, la ruine et le désert sont rois et reines. Seul subsiste les robots d'autrefois devenus fous, toujours attelés à leur tâches ou ayant acquis une certaine indépendance " d'esprit". 

On peut noter qu'avec ce second volume, Tsuyoshi Takaki prend un soin méticuleux à cultiver le road trip dans cette aventure qui nous fait découvrir une ribambelle de machines solitaires. Du gardien du pont au coiffeur , une curieuse et dangereuse Fantôme ou encore un drône caméra désirant capter des plans autre que des scènes de combats. Le mangaka a l'art et la manière de nous présenter des personnages rapidement attachants et au design soigné alternant entre les pures styles robotiques aux figures humanoïdes et sexy. Parfois, d'ailleurs on s'y perd un peu , les charmantes humanoïdes perdent un peu de leur identité mécaniques en raison de ce design un peu ecchi. Petit détail qui importe au final assez peu car ce volume 2 reste de qualité et nous confirme que nous avons affaire à une série qui va s'orienter davantage vers de la contemplation, de la psychologie et de l'aventure plutôt que vers du bourrin.

Chaque robot rencontré témoigne d'une existence bouleversante.  Des robots prisonniers de leurs fonctions, de leurs rôles. Le mangaka s'inspire des fameux auteurs de SF comme Asimov pour donner une certaine substance à son intrigue. Les intermèdes explicatifs sur le monde d'avant la guerre le prouvent. Le scénario d'Heart Gear est assez riche de par son univers ambiant que l'auteur a choisit d'étoffer sous silence. 

Ce volume 2 se conclut dans l'apothéose avec l'arrivée au Valhalla. Les amatrices et amateurs d'actions bourrés d'explosions en seront à leur aise. Tsuyoshi TAKAKI est aussi à l'aise sur la fine aventure existentielle que dans le cadre du combat pur jus. 


En bref

Un second volume un peu plus posé, un peu plus lent que le premier qui n'éclipse cependant pas les confrontations explosives. Le talentueux Tsuyoshi TAKAKI maîtrise son intrigue dont il fait apparaitre la profondeur par le biais de petits intermèdes sur le monde d'avant la guerre. Avec ce volume, Heart Gear confirme que c'est une série aussi puissante que réfléchie.

9
Heart Gear
Positif

Une ribambelle de robots attachants

Une intrigue tout en profondeur autour des robots et de leur existence

Negatif

Un décor post-apo un peu convenue (mais efficace)

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