Critique Manga Echoes #4

8
Echoes

par Auray le lun. 2 mars 2020 Staff

La répercussion de l'écho

Bon, on ne change pas nos bonnes habitudes sur la série Echoes, les couvertures sont toujours aussi magnifiques. Cette fois-ci, c'est un soleil couchant très orangé qui baigne les amis d'enfance Senri et Enan sur un quai au bord de l'eau, avec leurs regards croisés dont le témoin est le pont de la ville. Ils sont proches l'un de l'autre, car ils se connaissent, mais, ce sont en fait les deux petits chats en bas à droite qui profitent réellement de la vue, car, quand on enlève la surcouverture, les démons ne sont jamais bien loin...

Et c'est ce que Kei Sanbe (Erased) nous fait découvrir au fur et à mesure des volumes. Le dernier plan de Senri pour attirer son frère jumeau perdu n'a jamais marché. Par la suite, on sort rapidement de cette intrigue dans le volume pour mieux s'approcher d'un personnage tout aussi pittoresque : Masa. Ce flic a aussi des liens avec l'homme à la cicatrice, et va être, d'une manière assez drôle, une véritable source d'information. Pourtant, on se demande à un moment qui manipule qui.

La deuxième partie du manga est composée par la reprise d'exploration et des essais pour retrouver le fameux frère jumeau perdu, Kazuto. On plonge alors dans ses souvenirs, qui ne sont pas vraiment les mêmes que ceux de notre héros. D'ailleurs, le grand-père fait la transition entre ces deux parties avec toute sa maturité, pour nous rappeler, par des paroles sages, que celui-ci n'est pas condamné à se morfondre avec sa culpabilité de toujours. Pourtant, et on le voit à la fin, il ne peut échapper malgré tout de nouveau aux ennuis.

Graphiquement, c'est toujours aussi agréable, notamment dans la seconde moitié, où l'on se concentre moins sur les nouveaux éléments. Les cases mettent bien en avant les lieux oubliés, mais révélatrices du passé hanté de Kazuto par le meurtre de ses parents. Mais, franchement, ce sont les conversations et le type de narration qui nous emmènent sur un manga de qualité bien supérieure de ce que l'on peut trouver parfois chez un autre que Kei Sanbe.

En bref

« Tu n'as pas à te sentir coupable d'être heureux ! »

8
Echoes
Positif

L'histoire de Kei Sanbe

Masa par son histoire et sa façon d'être est très vite attachant

La courte apparition du grand-père de Senri donne de la maturité au titre et au scénario

Quelques lieux sont bien rendus de manière énigmatique (le parc pour enfants, la maison abandonnée, le pylône...)

Negatif

Les lèvres de Senri me choquent toujours !

Auray Suivre Auray Toutes ses critiques (936)
Partager :
Commentaires sur cette critique (0)
Laissez un commentaire