Critique BD Undertaker #5

8
Undertaker

par vedge le mer. 13 nov. 2019 Staff

Croque Madame

Jonas l’Undertaker est en dehors ; En dehors des règles communes, en dehors des contingences, en dehors de la vie et de la mort.

Jonas aimerait se foutre de tout ; Mais enterrer vif un croque mort, c’est quand même abuser grave.

Alors Jonas poursuit sa route ; Sans destination apparente, au gré de ses pulsions plus que ses envies.

Il a ses règles et son évangile. Reste à savoir ce qu’il est prêt à perdre pour si peu à sauver.

Encore une fois, le dessin impressionne dans le rendu de cet Ouest incroyable, où les canyons le dispute aux falaises.

Il y a tant de souffrance, un peu de lassitude aussi, dans les traits tirés, hachurés, des personnages, quelles que soient leurs ethnie et leur genre.

Cette série est pleine d’humanité et de sarcasme, comme si la pudeur empêchait les auteurs d’exprimer leur sympathie pour ces vies torturées, pour ne pas être taxé d’empathie ou de condescendance.

C’est l’Ouest sauvage qui nous est montré,, avec la place du pouvoir, les carcans civilisés, et l’illusion de liberté de chaque protagoniste.

C’est grand de sentiments et de réalisme.

On se demande jusqu’où pourra aller Jonas pour sauver ceux qui peuvent l’être sans trop se compromettre.

En bref

Jonas le croquemort doit récupérer un indien blanc en territoire apache. Bien sûr rien ne se passe comme prévu et la situation pourrait finir par lui échapper complètement

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