Critique Manga Aux couleurs de la séduction

7
Aux couleurs de la séduction

par Pois0n le dim. 20 oct. 2019 Staff

En toute simplicité...

Au catalogue déjà joliment garni de Niho Niba s'ajoute ce mois-ci Aux couleurs de la séduction, plus connu des amateurs sous le titre Iromeku Kanojo. Cuvie n'est pas non plus une inconnue chez nous puisqu'on lui doit aussi les plus softs Dorothea et En Scène !, séries respectivement de fantasy et de danse. Cette fois, il sera à nouveau question de sport... mais exclusivement de sport en chambre, à travers onze histoires d'une vingtaine de pages chacune.

Évidemment, c'est court, alors pour scénariser un peu tout ça, les protagonistes de toutes les histoires ou presque se connaissent déjà avant de passer à l'acte : amis, collègues de boulot, voisins, colocs, perdus de vue ou non. Globalement, il ne faut pas longtemps avant que les choses ne dérapent : un vague prétexte (simple mais toujours existant) et zou, les culottes tombent. C'est en tout cas suffisant pour que l'on n'aie jamais l'impression que les personnages se sautent dessus sans prévenir ; on a même parfois droit à des bribes de leur passé. Pour le reste, c'est bien évidemment trop court pour qu'on puisse apercevoir leur personnalité, l'accent étant ici vraiment mis sur le sexe, et les différents duos ou trios ne communiquant pas beaucoup pendant.

De manière générale, côté sexe, Aux couleurs de la séduction est extrêmement soft, la pratique la plus originale que vous y trouverez étant une branlette espagnole. Il en va de même des positions ou des lieux, qui ne varient pas beaucoup. Enfin, tout le monde ici est consentant, hormis dans l'une des histoires. Cuvie ne fait tout de même pas dans le sentimental, une bonne partie des personnages n'étant pas voués à finir ensemble : on a clairement affaire à des histoires d'un soir, sans prise de tête. On accroche ou pas.

Graphiquement, le trait de Cuvie est moins extravagant que ce que l'on a déjà pu voir dans la même collection. Peut-être parce que l'autrice est habituée à dessiner autre chose, c'est encore sur les vêtements et leurs plis que le recueil fait la différence... Au niveau des visages et du design des personnages, c'est bien évidemment très propre, mais les protagonistes manquent un peu d'originalité... Pareil pour les corps, où les demoiselles sont toutes minces et leurs seins de taille raisonnable, tandis que ces messieurs sont tous excessivement bien membrés. Au moins, on ne se plaindra pas que l'ensemble du casting soit très mignon, filles comme garçons.

Finalement, ce qui décrit le mieux ce recueil, c'est « simple et efficace ». Certes, ce n'est pas le meilleur publié chez Niho Niba jusqu'ici, mais son côté très accessible en fait néanmoins une bonne pioche. Idéal si vous voulez des histoires de sexe rapides et sans fioritures !

En bref

Si Aux couleurs de la séduction ne révolutionne pas le genre, il fait son job et le fait bien. Si vous préférez du sexe plus débridé, passez votre chemin, en revanche, pour s'initier au genre, c'est une excellente pioche.

7
Aux couleurs de la séduction
Positif

Du sexe sans prise de tête

Très soft (idéal comme première lecture hentai?)

Negatif

Manque un peu de variété

Trop soft?

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