Critique Série TV animée Sakon Le Ventriloque

Avec une approche plutôt originale, l"ensemble est positif bien qu'il soit rempli de petites bizarreries.
Déjà le héros est, (et nous rend) limite schizophrène avec sa marionnette. Elle a sa propre personnalité et son propre rôle. Le pire étant que les autres persos l'a traitent comme s'il elle n'était pas dépendante du héros. Ça fait faire une drôle de gymnastique mentale où on se répète sans cesse : "C'est Sakon qui parle, pas la poupée. C'est une poupée. C'est une poupée..." Opération mentale ardue car la sympathique marionnette éclipse Sakon qui lui, est très effacé.
Ensuite, autre bizarrerie : Cela se passe à notre époque mais l'ambiance est tellement désuète et traditionnelle, certains vêtements décalés, que parfois, lorsque qu'une voiture se pointe ou qu'un perso sort un téléphone portable on a l'impression d'un anachronisme. Et les évènement se déroulant très souvent dans des lieux isolés ou insolites accentuent cette impression.
Cependant c'est cet ensemble inhabituel autour du Bunraku (théâtre de marionnnettes) qui rend le tout original et nous donne plaisir à enchaîner les épisodes.
Les personnages, même si pas surprenants, restent assez diversifiés et agréables
Quant aux enquêtes, elles sont cohérentes et astucieuses. Et même si elles utilisent le même schéma, qu'on devine à peu prés en même temps que le héros qui est le meurtrier, ça reste très bien mené et agréable à suivre car on se demande comment Sakon va le coincer, un peu à la façon d'un "Columbo".
Et puis la dernière enquête, plus personnelle, est celle que l'on attendait pour en connaitre davantage sur Sakon et sa relation (voir dépendance) vis à vis de Ukon.

Au final, malgré ses défauts cette série reste agréable à visionner, et les 26 épisodes défilent sans ennui. On passe un bon moment.
NB : Les coffrets premium sont de très bonne qualité, avec un carnet de croquis not.