Critique Manga Cautious hero #5

C'est tout bête !

J'avais commencé la série de Cautious Hero avec ses deux premiers tomes. J'avais apprécié à l'époque cet isekai particulier où il suffisait au héros de faire des pompes à outrance afin de se mettre à niveau de monstres de plus en plus gigantesques ou nombreux. Le fan service a commencé à poindre le bout de son nez à la fin du tome deux pour masquer peut-être un manque d'idées pour un genre qui peut vite finir par tourner en rond. Quand est-il de ce tome cinq ?

Malheureusement, cette première partie va dans ce sens. Fini les exercices physiques, on passe à des séances interdites au moins de dix-huit ans. On ne voit rien, mais, le tout est nettement suggéré. Une autre déesse, Valkyr, fait son apparition, et, son penchant sadomasochiste apparaît même dans sa démonstration de pouvoirs. Effectivement, elle est puissante, cependant, le retour de bâton l'est tout autant. Bon, si ça lui fait plaisir, pourquoi pas.

Bref, Seiya se retrouve au lit avec celle-ci afin de monter en niveau, sans mauvais jeu de mots. Et, en plus d'être de mauvais goût, notamment quand ça attire plus encore Ristarte, ça ne sert strictement à rien. Car, on ne voit pas du tout ce qu'il a acquis au final, à part une mauvaise réputation.

Sinon, la seconde partie est un petit peu plus dans ce que l'on recherche sur ce genre de titre. Un nouveau méchant fait son apparition sans que l'on y prenne garde. Sa force est hors normes, s'adaptant rapidement à tous les styles de combat. En plus, il peut rajeunir, et, l'excuse à tout ceci n'est pas banale. Le combat est engagé, notre héros va être rapidement dominé, voir, déjà perdant.

Finalement, il faudra lire la suite pour savoir la direction suivie sur cette série. Pour ma part, on a vraiment un tome en demi-teinte. C'est dommage, car il y avait véritablement du potentiel à l'histoire de départ voulue par Light Tuchihi. On aurait pu en faire un One Punch Man 2.0. où les personnages secondaires auraient été aussi passionnants à suivre que le héros cassant la baraque. Peut-être que le créateur a oublié comment ça se faisait des pompes à force de dessiner comme un forcené des poitrines opulentes ?