On a testé Octopath Traveler II

Un jeu exigeant mais quel plaisir une fois le système en main

Bon, un peu plus de 50h et j’ai réussi à finir ce magnifique Octopath Traveler II. J’ai pas fait tout le contenu annexe mais un bon paquet, et je n’ai pas réussi (encore) à faire le end game. Mais quel plaisir de parcourir le monde de Solistia, je vous en parle.

Tout d’abord, même si c’est un 2, vous pouvez totalement commencer par cet épisode, aucun lien n’est fait entre le 1 et le 2. Le seul avantage d’avoir fait le 1 c’est que l’on connait déjà les mécaniques pour mieux appréhender l’univers extrêmement complet et exigeant que demande le jeu.

Histoire 

Octopath Traveler II conserve la même structure que le 1, consistant à suivre les histoires de huit personnages distincts tout au long du jeu, il suit huit nouveaux personnages dans un nouveau cadre distinct des jeux précédents. Le jeu se déroule dans le monde de Solistia, le décor est plus moderne que le décor médiéval du jeu précédent, se présentant plus comme un univers des années 1800/1900. Dans l’époque de la machine à vapeur. La distribution principal du jeu comprend Agnea, une danseuse, Partitio, un marchand, Hikari, un guerrier, Osvald, un érudit, Throne, un voleur, Temenos, un clerc, Castti, un apothicaire et Ochette, un chasseur. Si l’on connait déjà certaine classe d’autres sont totalement innédites. L'objectif d'un personnage est différent l’un de l’autre, la danseuse Agnea est en quête de devenir une artiste de renommée mondiale, et le marchand Partitio est en quête de créer de l'argent et de mettre fin à la pauvreté. L'histoire de Hikari suit sa quête pour rentrer chez lui après avoir été hanté par les batailles précédentes, Osvald est en quête de vengeance sur un homme qui a ruiné sa vie, Throne est en quête de liberté, Castti et Temenos sont sur des voyages basés sur la recherche d’identité, et Ochette est à la recherche de créatures de légende.

Mais ce deuxième volume va un peu plus loin. Si on a gardé les 4 chapitres par personnages, le jeu nous offre également des histoires croisées. Des chapitres plus courts qui mêlent deux personnages. Ainsi le jeu voit également sa durée de vie rallongée, et l’attachement aux personnages encore plus fort.

Dès le départ, il vous faudra choisir un et un seul personnage pour démarrer l’aventure et c’est avec lui que vous passerez la majorité de votre temps. Même si par la suite, votre équipe sera constituée de 4 personnages, lui ne pourra pas en sortir. Du moins pas tout de suite. Et ce choix et déjà extrêmement compliqué, chaque personnage est totalement différent, basé sur des techniques différentes.

Chaque scénario est hyper prenant, très bavard pour certains, beaucoup plus d’action pour les autres. La narration est assez incroyable, chaque scénario apporte son lot d’émotion.

Un jeu exigeant :

On a affaire ici à un RPG à l’ancienne et qui dit à l’ancienne dit qu’il ne va pas trop nous guider. Dans ce jeu, on est plus ou moins laissé à l’abandon, le jeu nous dit rarement où aller, même si c’est assez intuitif, je peux vous dire que la fin du jeu n’est pas du tout évidente et va demander un peu de concentration.

Pour espérer réussir le challenge que propose le jeu, il faut aimer le farm, il faut aimer passer du temps dans les menus pour comprendre telle ou telle attaque, il faut aimer faire des combats en boucle. Apprendre les bonnes techniques, les bons combos. Apprendre les différents synergies entre les personnages. C’est un jeu qui demande un certain effort. Mais le jeu en vaut la chandelle, quand on maitrise le système de combat, quand on maitrise chaque personnage, c’est assez jouissif. Mais retenez bien que ce n’est pas un jeu à mettre dans les mains de tous les joueurs.

Le système de combat :

Les développeurs ont repris le système du 1 qui marchait extrêmement bien. C’est un jeu au tour par tour qui utilise une quantité pharamineuse de subtilités pour venir à bout des monstres. Chaque mob a une ou plusieurs faiblesses et une certaine quantité d’armure. Pour espérer vaincre beaucoup plus facilement, il va falloir casser cette armure et mettre le mob en état de choc. En état de choc, tous les coups seront beaucoup plus puissant. La bonne nouvelle c’est que certain talent de nos héros, peuvent nous aider à trouver les points faibles. Sinon il faut y aller à tâtons et suivant l’ennemi en face, il sera trop tard, on est bon pour recommencer le combat. Mais, le point positif, c’est que le jeu garde en mémoire qu’on a trouvé une point faible chez l’ennemi et si on l’affronte à nouveau, le point faible sera déjà inscrit. IMAGE POINT FAIBLE

Ensuite, le système est basé sur les PE, les points d’exaltation. Pour casser plus vite l’armure ou pour faire plus de dégats, on peut utiliser ses points pour taper soit plusieurs fois soit mettre plus de puissance. Si dans un tour on utilise pas de PE, on en gagne un au tour suivant. Et pareil que les faiblesses, la capacité du marchand permet de donner un PE histoire d’aller plus vite.

Chaque personnage a bien évidemment des PV et des PT (servant à utiliser la magie), de façon classique.

Le jeu est très complet, il propose un système d’équipements qui permet d’améliorer les statistiques. Un emplacement par armes (6 armes au total) et un emplacement pour le bouclier, la tête, le corps et deux accessoires. Et je peux vous dire qu’il y a de quoi faire. Chaque ville propose des magasins dans lequel on va trouver des armes, des armures mais aussi des consommables. On ne s’ennuie pas.

 Le système de classes :

Dans Octopath traveler II, huit classes principales sont jouables. Chaque classe dispose de 8 aptitudes de classes et de deux aptitudes spéciales. Et chaque classe dispose aussi de 4 aptitudes de soutien. Ça parait complexe comme ça mais une fois dans le jeu ça devient limpide. Par contre là où ça peut devenir un casse-tête c’est que chaque personnage peut apprendre une classe secondaire et ainsi débloquer les aptitudes des autres classes. Ainsi on peut moduler à souhait un personnage. Ce qui va la aussi demander de l’investissement pour créer des synergie entre personnage et créer une combinaison de techniques surpuissante. On peut très vite se faire plaisir au niveau des dégâts mais attention certains boss sont extrêmement compliqués.

Enfin, un système de jour / nuit où chaque personnage a à chaque fois une capacité de jour et une capacité de nuit. Par exemple Throné peut voler un PNJ le jour et l’attaquer par surprise la nuit. Mais ce système est vraiment bien pensé, les personnages sont assez complémentaires et surtout on passe du jour à la nuit en une seule touche, instantanément.

Le contenu annexe :

Ce que l’on peut remarquer tout d’abord, c’est la taille de la carte. Elle est immense. On se balade à pied dans chaque zone et chaque zone offre ses petits secrets, ses coffres cachés. J’ai adoré le système de barques qui nous permettent souvent de trouver une belle zone avec de belles récompenses.

Dans ce jeu on va trouver des quêtes secondaires que les PNJ rencontrés sur un chemin ou dans une ville vont nous donner. Et attention, les quêtes ne sont pas évidentes du tout, le jeu nous abandonne encore une fois, il faudra cherche un minimum et certaines quêtes sont bien retorses.

Je vous ai parlé des classes secondaires, il faut savoir que certains sont cachées, et des quêtes la aussi vont nous être demandées avec quelques énigmes par moment. Mais ce qui est sûr c’est que pour les trouver, il va falloir explorer.

Dans le monde on trouve également des autels (cachés, ici aussi) qui vont donner une aptitude spéciale.

Et enfin, le personnage Partitio va également débloquer des quêtes annexes passées un certain niveau de jeu.

Et du end game mais je ne vous en parle pas ici… sachez juste que le reste du jeu c’est rien à côté du end game.

Y’a vraiment de quoi faire. Octopath Traveler pour peu qu’on accroche un minimum et un jeu terriblement addictif. C’est dur de s’en défaire.

Conclusion :

J’ai adoré ce jeu. Quel plaisir, on peut faire tant de choses, y’a un réel challenge. Il faut chercher soit même, énormément de contenus annexe. Et je n’en ai pas parlé, mais graphiquement c’est vraiment un ton au-dessus du 1. Le fameux HD-2D est vraiment au top de sa forme. Quel panorama, quel jeu de lumière, c’est terriblement beau, un petit aspect contemplatif par moment, j’ai fait de jolis screens.

Attention toutefois, le jeu est dur, voire très dur par moments mais une fois le système en main, les possibilités sont tellement grandes qu’on prend un malin plaisir à tenter de faire les meilleurs builds possible. Amateur de jeux old school, foncez !

juju

PE passionné de BD, jeux de société et jeux vidéo. "No se vive celebrando victorias, sino superando derrotas"
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